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Systèmes de recherche

Durée de la lecture : 3,5 minutes

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Comment fonctionne la recherche

Pour comprendre la recherche, il faut d’abord comprendre pourquoi les gens cherchent.

La recherche est déclenchée par un besoin d’information ou une tâche. Les utilisateurs peuvent vouloir :

  • Trouver la bonne réponse (par exemple, ai-je besoin d’un numéro d’entreprise?)
  • Trouver quelques exemples (par exemple, les femmes et les petites entreprises au Canada)
  • Trouver toutes les informations disponibles sur un sujet (par exemple, le financement de petites entreprises pour les femmes en entrepreneuriat)
  • Retrouver quelque chose qu’ils ont déjà trouvé (par exemple, le Fonds pour les femmes en entrepreneuriat)

Les utilisateurs ne savent pas toujours comment appeler la chose qu’ils cherchent, alors ils identifient quelques mots-clés et les modifient à mesure qu’ils découvrent une terminologie plus précise dans un contexte pertinent (par exemple, « femmes » et « entreprise » devient « femmes entrepreneurs »).

Même si les utilisateurs font parfois beaucoup d’efforts pour trouver l’information, la recherche montre qu’ils n’ont pas de très bonnes compétences en la matière et que la fonction de recherche à elle seule ne suffit pas pour découvrir l’information (disponible en anglais seulement).

Et si votre contenu est introuvable, il n’est utile à personne.

Photo : David Kovalenko sur Unsplash

Pour des exemples de réussite ou d’échec d’approches ayant un impact sur la recherche, se référer à : Principe des portes d’entrée

Idées fausses au sujet de la recherche

Si vous pensez que la recherche est un processus technique qui est optimisé à partir de l’arrière-plan, vous vous trompez d’environ 80 % (80 %, parce qu’environ 20 % de la repérabilité dépend des processus techniques et nécessite une collaboration entre les gens du contenu et les techniciens).

Vous entendrez souvent les gens dire que « la fonction de recherche est nulle » et « nous avons besoin d’un meilleur moteur de recherche ».

Photo : Lalo Hernandez sur Unsplash

Malheureusement, il n’y a pas de solution magique. Même Google a besoin d’une touche humaine.

Google passe des contrats avec plus de 10 000 évaluateurs de la qualité de la recherche dans le monde entier pour évaluer ses résultats. Les évaluateurs reçoivent des recherches réelles à effectuer, tirées de recherches réelles qui se déroulent sur Google. Ils évaluent ensuite la qualité des pages qui apparaissent dans les premiers résultats, d’où le nom « évaluateur de qualité ».

Les évaluateurs de qualité utilisent une série de lignes directrices, que vous pouvez consulter ici (disponible en anglais seulement), totalisant environ 200 pages qui leur expliquent comment évaluer la qualité d’un site Web et si les résultats qu’ils examinent répondent aux besoins des personnes qui effectuent les recherches.

Étant donné qu’un utilisateur peut utiliser le moteur de recherche Canada.ca, un moteur de recherche propre au ministère ou le moteur de recherche d’un concurrent, il est essentiel que le contenu soit rédigé et structuré de manière à assurer une repérabilité optimale pour toutes les recherches.

En réalité, le problème fondamental n’est pas la recherche, mais le contenu. La recherche de contenu mal nommé et mal placé sera probablement moins efficace dans la plupart des résultats des moteurs de recherche.

Il y a cinq raisons principales pour lesquelles les utilisateurs ne peuvent pas trouver de l’information (en dehors de leurs compétences de recherche limitées), adaptées de Abby Covert’s 4 causes of information mess (disponible en anglais seulement):

  • Trop d’information
  • Pas assez d’information
  • Ce n’est pas la bonne information
  • Incapable d’identifier l’information existante comme étant la bonne information (problème d’étiquetage)
  • Une combinaison des éléments ci-dessus

Toutes ces raisons sont le résultat de :

  • Procédés rompus
  • Mauvaise planification du contenu
  • Manque de compréhension des besoins des utilisateurs
  • Manque d’harmonisation entre les différents secteurs de l’organisation
  • Manque de compréhension des principes qui sous-tendent le contenu numérique

En plus de résoudre les problèmes ci-dessus, nous devons également comprendre comment les personnes et les machines (moteurs de recherche) découvrent l’information :

  • Les gens ont besoin de titres de page qui reflètent leurs modèles mentaux et de filtres de recherche qui leur permettent de réduire le nombre de résultats de manière importante
  • Les machines utilisent des balises de métadonnées (informations sur le contenu) telles que le titre, les mots-clés, le format de fichier, etc. pour cerner les résultats de recherche pertinents pour l’utilisateur

Vous devez aussi comprendre que :

  • La recherche plein texte ne peut pas remplacer les métadonnées pertinentes (imaginez les milliers de résultats de recherche qui mentionnent les mots « gestion de projet » alors que tout ce que vous voulez, c’est une source unique, faisant autorité, qui est dédiée à ce sujet.)
  • Ce n’est pas tout le contenu que vous publiez qui devrait être indexé. Ce qui signifie que toutes les pages de votre contenu n’apparaîtront pas dans les résultats de recherche. L’indexation de chaque page que vous publiez est comme si chaque page d’un long livre était répertoriée dans la table des matières - pas utile, peu pratique et fastidieuse
  • L’indexation de chaque page encombre la recherche et rend impossible la recherche d’informations, car pour chaque terme de recherche, l’utilisateur obtient des milliers de résultats
  • Même si certaines pages de votre contenu ne sont pas indexées et n’apparaissent pas dans les résultats de recherche, les utilisateurs pourront les trouver en naviguant vers elles grâce aux liens de la page principale du contenu qui est indexée et peut être localisée au moyen de la recherche
  • Lorsqu’un nombre limité de pages de contenu sur un sujet spécifique sont indexées, vous exercez une orientation et une gérance dans votre domaine d’expertise et vous aidez les utilisateurs à trouver la bonne information en réduisant leurs options et en les dirigeant vers des informations faisant autorité, plutôt que de laisser l’utilisateur, qui n’est pas un expert en la matière, choisir la bonne option parmi plusieurs résultats concurrents

N’oubliez pas non plus que chaque fois que l’organisation fait moins de travail (comme la mise en œuvre et la gestion des métadonnées), l’utilisateur doit en faire plus (comme l’examen et l’analyse de plus de contenu) ce qui pourrait réduire son niveau de réussite dans le contexte des activités qu’il doit accomplir.

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